Peinture à l'huile sur toile de très haute qualité |
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Peinture disponible dans notre atelier de Pluneret (Morbihan) |
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Carlo Maratta ou Carlo Maratti, né à Camerano dans les Marches le 15 mai 1625 et mort à Rome le 15 décembre 1713 est un peintre italien.
Son style est plus retenu et composé que ceux de Pietro da Cortona et d'Annibale Carracci, et davantage allié aux traditions d'Andrea Sacchi, de Francesco Albani et de Guido Reni.
On connaît un nombre d'élèves et d'assistants très important ayant fréquenté son atelier romain.
En 1637, Carlo Maratta part en apprentissage à l'atelier de Andrea Sacchi avec qui il développa une étroite relation jusqu'à sa mort en 1661. Comme celles de Sacchi, ses peintures sont inspirées de celles des grands peintres de Parme et de Bologne tels que Carracci, Guercino et Giovanni Lanfranco.
Il fut le vrai fondateur de l'Académie romaine qui imposa un classicisme à la culture du XVIIe siècle. Il ne s'éloigna jamais de Rome sinon pour deux voyages dans les Marches (1648-1650 et 1672). Il travailla avec Francesco Cozza et Domenico Maria Canuti à la décoration du Palais Altieri. Son atelier romain fut extrêmement prolifique et il eut de nombreux élèves et assistants.
Pendant quelques années il s'était retiré pour vivre à Genzano, dans un palazzetto rococo dont il avait été l'architecte, mais après la tentative d'enlèvement de sa fille Faustina Maratti par le seigneur de Genzano, Giangiorgio Sforza Cesarini, en 1703, il dut quitter les Colli Albani pour s'établir définitivement à Rome, où il mourut en 1713. Il est enterré dans la Basilique Santa Maria degli Angeli de Rome.
Il fut admiré de sir Robert Walpole, qui collectionna ses œuvres.
Le biographe des peintres rococos Giovan Pietro Bellori a vanté la grâce et la pureté de ses compositions, alors que les éloges des néoclassiques émettaient des jugements plus sévères.
Jacques-Nicolas Paillot de Montabert, au xixe siècle, lui reproche son goût des lourds vêtements drapés qui font penser à « des étoffes imaginaires, semblables à des feuilles de métal ou à du gros papier ; et pourtant le nom académique de draperies larges était donné à ces vêtements ».